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Craignant de possibles sanctions de l’ONU, le successeur du général Eyadéma, son fils Faure Gnassingbé, a dû réagir. Après plusieurs perquisitions dans les locaux de Montoya, début décembre, le régime de Lomé a subitement découvert des « preuves évidentes démontrant l’existence d’un trafic d’armes », selon le procureur de la République, Robert Bakan. « Les autorités veulent en faire un bouc émissaire, explique un ancien cacique du régime. Montoya a travaillé main dans la main avec elles durant des années. » Selon l’universitaire Comi Toulabor, l’ex-gendarme de l’Elysée aurait notamment mis sur écoute les opposants sous le long règne d’Eyadéma, formé sa police antiémeutes et livré du matériel militaire à Lomé. « L’une de ses sociétés était installée sur le tarmac de l’aéroport, ajoute un ancien haut responsable togolais. Comment imaginer que le pouvoir ignorait tout de ses activités ? »
La question vaut également pour la France, indéfectible alliée d’Eyadéma, que Jacques Chirac
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